dimanche 14 septembre 2008 : Cercoux (Charente-Maritime)
Après 2 jours de temps automnal, le soleil était revenu nous rappeler que l'été n'était pas fini. Le nouveau circuit recueillait les suffrages auprès des nombreux coureurs qui avaient fait le déplacement en GS (42) et en 3 (plus de 30).
Malheureusement, des problèmes d'organisation allaient susciter la grogne parmi les engagés. Le départ, d'abord, était retardé de plus d'un quart d'heure en raison de l'absence des signaleurs aux carrefours. On apprenait ensuite que le Comité des Fêtes de Cercoux avait décidé de ne pas participer à l'organisation de la course en dernière minute (alors que c'était la fête locale), ce qui laissait sous-entendre qu'il n'y aurait peut-être pas de lots pour les primes et les coureurs placés.
Les organisateurs décidaient ensuite de réduire le nombre de tours (qui n'étaient déjà pas nombreux) renforcant du même coup les râleries.
Après 3 tours de course neutralisés par les coureurs, les GS ayant rejoint les 3e catégorie qui ne roulaient pas, le nombre de tours prévus était rétabli et la course pouvait enfin se dérouler "normalement". En GS, les 4 derniers tours étaient rythmés par les primes et les tentatives d'échappée dans les 2 bosses mais finalement c'est au sprint que la course de 43 (!) km se jouait et Jean-François Jauzou (Ménesplet) se montrait le plus rapide, devançant Sylvain Bourdalle (Le Tâtre) et Philippe Pinaud (CSC Chalais). En 3e catégorie, la course de 50 (!) km se jouait au sprint également et Jean-Luc Baret prenait la 5e place.
Après l'arrivée des 1ère et 2ème catégorie, les coureurs primés patientaient plus d'une heure avant de recevoir leurs récompenses, glanées en catastrophe chez les épiciers du coin.
Alors que le sport cycliste amateur connaît un engouement sans précédent, les organisateurs sont confrontés de plus en plus à la défection des Comités des Fêtes des villages où se déroulent les courses. Il faut préciser que les clubs ne peuvent à seuls supporter l'organisation de celles-ci. Après Salles de Barbézieux (course annulée) et Bayas (course sauvée cette année par le CCSDP), l'avenir de la course de Cercoux est très compromis, pour ne pas dire inexistant. Si après les fêtes locales, les courses disparaissent à leur tour, c'est toute l'animation de nos campagnes qui en pâtira.